A l’occasion de la tenue du 32ème Conseil d’Administration du Fonds Mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Solthis publie un communiqué de presse pour le lancement de son dernier rapport : « Gestion des risques dans les Etats fragiles : la santé d’abord ! Optimiser l’efficacité des subventions du Fonds mondial ».
Le système de gestion des risques du Fonds mondial est mal adapté aux pays fragiles. Les mesures additionnelles de sauvegarde, mises en place par le Secrétariat suite aux enquêtes du Bureau de l’Inspecteur Général, avaient pour objectifs de limiter les risques financiers et de rassurer les donateurs. Force est de constater que dans des environnements opérationnels difficiles, elles sont à l’origine de dysfonctionnements importants qui mettent en péril l’impact et la pérennité des programmes.
Pour aller plus loin et répondre aux dés posés par les états fragiles, il est temps pour les administrateurs et les donateurs du Fonds mondial de faire le choix d’une politique audacieuse, innovante et de replacer les risques financiers à leur juste place : après le risque de santé publique.