La question du financement de la lutte contre le sida dans les pays d’Afrique francophone est un défi majeur, sans cesse renouvelé, renvoyant à la responsabilité de la communauté internationale. Les progrès réalisés dans la riposte mondiale au VIH/sida sont toujours menacés quand les financements nationaux et internationaux ne sont pas à la hauteur des enjeux ; et les promesses d’accès universel et de passage à l’échelle n’ont pas résisté pas aux logiques économiques. Pour parvenir aux objectifs visés par l’ONU : que 90% des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut, 90% de ces dernières soient sous traitement, et parmi celles-ci, 90% aient une charge virale indétectable, les acteurs de la lutte se heurtent à la question de la mobilisation des ressources financières.
Au niveau international, des activistes de la lutte contre le sida se mobilisent pour l’augmentation des ressources financières et la promotion de mécanismes de financements innovants, visant à diversifier les ressources nécessaires à la lutte contre le sida, avec un fort enjeu de pérennisation, dans un contexte de faible co-financement des Etats.
Focus sur le Fonds mondial de lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose
Le Fonds mondial est une institution financière internationale créée en 2002, qui promeut la création de partenariats entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les communautés affectées, ce qui constitue la manière la plus efficace de connaître les besoins.
Le Fonds mondial est aujourd’hui un financeur majeur dans la plupart des pays d’Afrique, sur les trois maladies avec une approche novatrice de financement international de la santé. Les demandes de financement se font aujourd’hui dans le cadre du nouveau mécanisme de financement, en vigueur depuis 2013.
Accédez aux documents sur le nouveau modèle de financement.