Ce rapport s’appuie sur des recherches approfondies au cours desquelles l’ONG Amnesty International a étudié les lois nationales, des travaux universitaires, des décisions de justice et le droit international et régional relatif aux droits humains, ainsi que les données recueillies par l’ONG dans le cadre de son engagement dans le mouvement international et régional de défense des droits humains.
Elle a aussi réalisé en 2011 plus de 60 entretiens avec des militants, des victimes de violence, des universitaires, des défenseurs des droits humains et des professionnels du droit et de la santé. Ces entretiens ne visaient pas à établir des tendances régionales, mais à donner des exemples précis des conséquences que les cadres juridiques de ces pays peuvent avoir sur le respect des droits fondamentaux des LGBTI (lesbiennes, gays et personnes bisexuelles, transgenres ou intersexuées).