Il s’agit d’une série de 4 vidéos produites dans le cadre du Projet PAEMH (Projet d’Assistance et d’Encadrement des Minorités Homosexuelles) au Cameroun, financé par l’Union européenne.
- « Une lesbienne emprisonnée au Cameroun. L’histoire d’Esther » : Esther vit au Cameroun mais ne peut retourner dans son village auprès de sa mère et de sa fille. Là-bas, on la considère comme une malade, une sorcière qui corrompt les petites filles. Poursuivie par la police, lapidée par ses voisins, et emprisonnée par une justice qui dans ses lois confond homosexualité et pédérastie, elle désire une seule chose: « Avoir mon village et vivre et travailler en paix ».
- « L’homophobie et la prison au Cameroun. L’histoire de Lambert » : Lambert est arrêté, ainsi que 17 autres hommes, le 21 mai 2005 lors d’une descente policière dans un bar et a été condamné à 10 mois de prison pour « sodomie ». Auparavant, en 2002, il crée la première association d’aide au collectif LGBT au Cameroun. Le Code pénal camerounais place les homosexuels et lesbiennes aux côtés des pédérastes dans son article 347bis.
- « Pascaline, lesbienne, elle est poursuivie par la police au Cameroun » : Pascaline, 26 ans, elle se cache dans un hameu avec ses deux filles. Elle a été répudiée par sa famille qui la considère une personne malade, une « sourcière ». Acusée par la police d’être lesbienne aux côtés d’Esther, le 9 février 2011. Son procès est pour l’instant devant la Cour d’Appel du Sud.
- « Roger : Condamnation à 3 ans de prison pour homosexualité au Cameroun » : Roger (33 ans) est mort en janvier 2014. Il fut condamné à 36 mois de prison pour homosexualité. Son crime: l’envoi d’un SMS à un autre homme en ces termes: « Je suis très amoureux de toi ». Mis en liberté provisoire après plus d’un an d’emprisonnement grâce à une campagne internationale, sa condamnation fut confirmé en appel le 17 décembre 2012. Au moment de sa mort, il attendait un nouveau mandat d’arrêt.