Le week-end dernier, les Nations unies ont, pour la première fois, unanimement dénoncé les violences faites aux femmes, et défini un code de conduite pour les combattre. En effet, lors de la 57ème session annuelle de la Commission de l’ONU sur le statut de la femme, et à l’issue de près de deux semaines de négociations à New York, les 193 Etats membres, ont accepté d’inclure dans leur déclaration, un paragraphe soulignant que la violence contre les femmes et les filles ne pouvait se justifier «par aucune coutume, tradition ou considération religieuse».
Et c’est bien pour lutter contre ces violences faites aux femmes et contre la régression du droit des femmes dans le monde que la France organise aujourd’hui à Paris, le 1er Forum mondial des femmes francophones. 400 participantes se réunissent au Musée du Quai Branly pour parler de leur combat. Dans les conflits armés au Mali ou en République Démocratique du Congo, dans les crises politiques, les femmes sont souvent les premières victimes. Un homme se bat depuis des années pour elles : le Dr Denis Mukwege, gynécologue-obstétricien, directeur de l’Hôpital Panzi de Bukavu dans l’est de la République Démocratique du Congo. Dr Denis Mukwege, gynécologue-obstétricien, directeur de l’Hôpital Panzi de Bukavu dans l’est de la République Démocratique du Congo.